Mais, au-delà de son comportement personnel condamnable, c'est bien la politique étrangère de la France qui a perdu toute crédibilité. On aurait pu penser que votre nomination, monsieur Juppé, remettrait de l'ordre, de la sérénité et de la détermination au ministère des affaires étrangères. Las, le Président de la République ne vous aura même pas laissé deux semaines de répit avant de rechuter en préconisant, de façon unilatérale et juste avant le dernier Conseil européen, une action militaire contre la Libye.