Je continuerai demain !
Alors que je vous vilipende à longueur de séances, vous avez été à mes côtés, sans faille, toujours. Combien de fois j'ai pleuré d'émotion en vous lisant, en vous écoutant, en vous recevant ! Aujourd'hui, je suis très fier d'appartenir à cette belle démocratie française.
Face à la mort redoutée, il y a la vie espérée. Ce souffle, vous me l'avez tous donné, tous, à gauche, à droite, au Gouvernement. Jamais, jamais je n'oublierai.
Ce souffle, il faut aussi le donner aux millions de victimes qui, comme moi, luttent pour la vie. La vie est tellement belle. Ces victimes, aimez-les, aimons-les, entourez-les, entourons-les. Le coeur accomplit des miracles.
Dès demain, je redeviens un opposant farouche (Sourires), mais je vais vous le redire : je vous aime toutes et tous. La vie est belle ! (Mmes et MM. les députés et les membres du Gouvernement se lèvent et applaudissent longuement.)