Je regrette que les médias aient fait l'impasse sur l'omniprésence et l'interventionnisme des services secrets américains, qui ont mis en oeuvre en Tunisie, une politique d'inspiration Obama et en Égypte, plutôt la politique de Clinton. Ils ont contrôlé le déroulement des opérations, conseillé les chefs d'état-major des différentes armées et organisé les rendez-vous entre les hommes politiques pour former un Gouvernement accepté par la foule. Ce rôle majeur supposait un prépositionnement de longue date. Comment avons-nous pu être aussi absents dans ce domaine précis, surtout en Tunisie, pays voisin et de surcroît francophone ?