Pour traiter la question du Sahel, il faut des partenaires. C'est pourquoi nous n'avons rien à espérer de l'affaiblissement des États. La France, qui se heurte au fait que l'Algérie ne veut pas multilatéraliser le problème, a tout intérêt à avoir des interlocuteurs stables et forts, capables d'imposer l'ordre et d'assurer la sécurité dans les zones qu'ils contrôlent.