En tout cas, monsieur Goasguen, je ne m'inquiète pas pour vous, d'autant que vous êtes toujours du mauvais côté.
Vous savez bien que notre histoire a été marquée par des périodes où l'on interdisait même à l'accusé de s'exprimer. Or, mine de rien, nous nous situons dans un processus de réduction des libertés.
Monsieur le ministre, vous me regardez comme si vous étiez interloqué, pourtant vous ne pouvez l'être : là où vous étiez auparavant, vous avez préparé tous ces textes liberticides que vous défendez aujourd'hui. Je reconnais toutefois que vous devez éprouver une réelle satisfaction à voir ce qu'ils deviennent dans l'hémicycle au lieu d'être confiné dans d'obscurs cabinets.
(Les amendements identiques nos 34 , 130 et 162 ne sont pas adoptés.)
(L'article 43 est adopté.)