Monsieur le ministre, les déclarations du Président de la République sur la diversité de notre héritage sont venues bien tardivement. Malheureusement, le mal était déjà fait, et il le savait très bien. Du reste, cela correspond assez bien à l'interprétation qu'il avait faite de la révolution en Égypte et en Tunisie. En effet, alors qu'il a parlé pendant deux heures et demie avec un panel de Français devant 7,5 millions de téléspectateurs ; il n'a accordé que vingt-cinq secondes à la question sur l'Égypte – c'est vrai que son Premier ministre était allé en vacances chez celui qui a été chassé par le peuple –, et rien s'agissant de la Tunisie. C'est après qu'il s'est réveillé parce que cela faisait mauvais genre que le Président de la République et sa diplomatie continuent de soutenir les corrupteurs.