Je m'empresse tout d'abord, monsieur le ministre, de vous lancer une invitation à laquelle vous avez déjà répondu favorablement…
Je vous remercie par ailleurs d'avoir apporté votre soutien, à l'occasion d'un récent discours à Cambrai, à l'infrastructure que représente le canal Seine-Nord. Je ne doute pas que vous continuerez à faire oeuvre de persuasion auprès du Premier ministre pour que le dialogue compétitif soit engagé sans tarder.
Plusieurs de nos collègues se sont exprimés sur la démographie médicale. Je salue ce qui a été fait pour encourager les futurs diplômés à aller s'installer en zone rurale, mais je ne suis pas convaincu – même si je le déplore – que cela suffira. Permettez-moi de vous donner deux chiffres : dans le département de l'Oise, voisin du mien, trois médecins se sont installés en trois ans, sachant que dans les trois années qui viennent, 100 généralistes vont partir à la retraite. Telle est la problématique à laquelle nous sommes confrontés.
Vous êtes ministre de l'agriculture et de l'aménagement du territoire, et il est vrai qu'il y a une cohérence entre ces deux domaines. Il faut maintenir les activités agricoles, car elles jouent un rôle dans l'aménagement du territoire, notamment lorsqu'elles ont un caractère agroalimentaire. Or nous voyons se profiler, à l'horizon de la réforme de la PAC, des difficultés dans certains secteurs – fécule de pomme de terre, chanvre, lin, luzerne. Comment comptez-vous leur faire passer ce cap ?