Pour reprendre les mots que vous avez vous-même employés, il y aurait dans notre pays un « psychodrame », celui-ci étant le seul au monde à vivre des tensions aussi vives entre fournisseurs et distributeurs, qui plus est dans une si grande opacité : comment l'expliquez-vous ?
En ce qui concerne la filière bovine, certains acteurs de la filière ont néanmoins répercuté un certain nombre de coûts. Vous avez dit que personne ne tirait véritablement profit de la hausse des cours de la viande tout en admettant, par ailleurs, que la plupart des éleveurs n'ont pu répercuter leurs coûts de production dans les prix de vente à leurs clients : la contractualisation permettra-t-elle, selon vous, une répercussion effective des prix de production au bénéfice des éleveurs ?