Je prends acte de ce qui est en train de se passer, et notamment du départ de certains collègues qui viennent de quitter l'hémicycle. Je voudrais que tout ceci serve de leçon.
D'abord, nous pouvons tous avoir de l'empathie pour les victimes. Il n'y a pas, d'un côté de l'hémicycle, ceux qui ont le plus – ou le moins – d'empathie pour les victimes. Il n'y a pas ceux qui, spontanément, sont du côté des victimes et ceux qui, spontanément, sont du côté des criminels parce qu'ils essaient de trouver des responsabilités sociologiques. Je le dis calmement : ce découpage de l'hémicycle est inacceptable. Un crime, c'est un crime, et nous sommes tous solidaires des victimes.
Nous cherchons simplement à ce que cela ne se reproduise pas et que la sanction préconisée par la République soit ferme à l'égard du délinquant et pédagogique par rapport au pays. Voilà la question qui est posée. Il ne s'agit pas de trouver quelque justification que ce soit à des actes criminels.