De quoi parle-t-on ? De la naturalisation et de l'entrée dans la nation française. Nous ne remettons pas en cause l'accueil des étrangers qui vivent depuis des années dans notre pays, mais vouloir entrer dans la nation implique un certain nombre de contraintes et d'engagements.
Dans les sous-préfectures se déroulent aujourd'hui des cérémonies de remise des décrets de naturalisation, qui n'existaient pas auparavant. J'y ai participé à de multiples reprises, et il s'agit de cérémonies qui ont une réelle tenue. On y présente un film sur l'histoire de notre pays, on y entend La Marseillaise, autant de moyens d'entrer véritablement dans la nation.
Pour moi, la nation, c'est un territoire, une langue, une histoire et des intérêts communs, et il ne me choque pas que l'on exige de ceux qui veulent devenir français, sous certaines conditions, une connaissance de notre langue et de notre histoire. Je ne vois pas pourquoi l'on dramatise ce problème. On peut vivre en France en étant étranger mais, dès l'instant où l'on veut devenir français, cela demande un effort, et je suis donc favorable à l'amendement sous-amendé par M. le ministre.