Je ne suis pas sûr que cet amendement n'en reste pas au stade du voeu pieux, quand il faudra fixer un niveau de connaissances en histoire et en littérature, déterminer qui doit faire passer cet examen, où et dans quelles conditions… Je souhaite bien du plaisir à celui qui rédigera le décret.
Néanmoins, chers collègues de gauche, si on regarde cet amendement sans en exagérer la charge émotionnelle ou la dimension politique, que l'on essaie de mesurer d'une manière ou d'une autre l'attachement d'un postulant à la nationalité française n'a, en soi, rien de choquant. Je ne sais si cela doit passer par une évaluation des connaissances historiques ou de la connaissance de la société, mais vouloir mesurer cet attachement ne devrait pas nous diviser. Évitons les polémiques et les références outrancières pour le voter tous ensemble, même si, encore une fois, j'attends avec impatience son décret d'application.