Nous acceptons donc la proposition du ministre. Nous ne nous permettons pas, nous, de juger ceux d'entre nous qui sont d'un avis différent, mais nous avons le droit de défendre notre vision des choses. Arrêtons de fantasmer : ce que nous proposons est appliqué en Allemagne, dans l'Allemagne démocratique d'aujourd'hui, à laquelle vous n'hésitez pas, parfois, à vous référer. Si encore il s'agissait d'un délire qui ne fonctionne nulle part, vous seriez en droit de protester. Mais puisque cela fonctionne dans un pays proche du nôtre, pourquoi ne voulez-vous pas que cela marche chez nous ? Qu'y a-t-il d'indigne à exiger de quelqu'un qui veut devenir français qu'il ait quelques connaissances sur l'histoire et la culture de notre pays ? Il ne s'agit pas de passer l'agrégation, ni de participer à Questions pour un champion !
Il s'agit simplement d'accepter dans toutes ses dimensions le pays d'accueil. Mon propre père est d'origine étrangère : il a été très heureux d'apprendre l'histoire de France ; cela lui a fait beaucoup de bien et, par la suite, la France s'en est également bien portée.