Je me dois d'apporter quelques clarifications au débat en cours.
L'intégration est prévue par notre droit et se traduit par le contrat d'accueil et d'intégration. Cette procédure, destinée à des étrangers qui restent des étrangers sur notre territoire, sert à témoigner du respect de nos valeurs et de l'apprentissage de la langue française.
L'assimilation concerne, elle, les personnes naturalisées, c'est-à-dire devenues françaises. L'article 21-24 du code civil dispose que « nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française et des droits et devoirs conférés par la nationalité française. » Il n'y a donc pas de modification de vocabulaire, les textes actuels faisant déjà état de la notion d'assimilation.
J'ajoute qu'il est déjà prévu, lors du processus de naturalisation, un entretien à la préfecture – dit « d'assimilation » – (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) qui permet de vérifier le niveau de connaissance de la langue, le niveau d'intégration dans la société et le degré d'insertion professionnelle.