Madame la députée, notre pays s'honore d'être fidèle à des traditions.
Au nombre de celles-ci, il y a le devoir que nous nous faisons – je pense sur l'ensemble de l'horizon politique – d'accueillir les opprimés. À cet égard, la France accueille, chaque année, de l'ordre de 10 000 réfugiés politiques, parmi lesquels nombre de femmes.
Par ailleurs, tenant compte des difficultés particulières que rencontrent les femmes dans un certain nombre de pays, la France, sur la proposition du Gouvernement, a prévu que les personnes menacées d'excision dans leur pays avaient droit à une protection subsidiaire, qui est une sorte de droit d'asile.