Le label « marine nationale » est très important pour le soutien de nos exportations et l'industrie navale en est très satisfaite. Ainsi, la campagne du Mistral permet de faire la promotion du matériel français pendant les escales. Après les frégates multi-missions, le besoin se fait sentir, tant pour la marine nationale que pour l'exportation, de bâtiments de surveillance côtière de moyen tonnage de l'ordre de 2 000 à 3 000 tonnes. Le fait que DCNS ait décidé d'autofinancer un tel navire me semble relever d'une stratégie industrielle pertinente.
L'intégration des coûts de possession est toujours d'actualité. Pour les FREMM et les Barracuda, les contrats prévoyaient un engagement de soutien, au moins pour les premières années. Ce mécanisme, intéressant pour l'utilisateur, permet aussi à l'industriel de réfléchir à long terme en intégrant dans son mode de développement les contraintes d'un soutien opérationnel aussi efficace que possible. Nous proposons également cette démarche à l'export et, même si le système ne fait encore que se mettre en place à cette échelle, de nombreuses marines du monde s'intéressent à la manière dont la marine française passe des contrats avec DCNS.