Si nous voulons améliorer notre système de santé, permettre l'accès de tous à des soins de qualité, sans reporter sur nos enfants nos propres dépenses, nous devons faire des progrès dans l'efficience. Nous devrons à cet effet voter en 2012 une loi de financement de la sécurité sociale en équilibre, notamment s'agissant de la santé. Il y a donc 10 milliards à trouver d'ici là, soit grâce à des économies, soit grâce à des recettes supplémentaires.
Le rapport de la MECSS, après d'autres rapports, dont celui de notre collègue René Couanau, est donc très intéressant. À la suite de ses travaux, quarante-six propositions ont été faites. Seront-elles prises en compte ? Le groupe Nouveau Centre le souhaite. Il espère que, d'ici quelque temps, vous nous annoncerez que 80 % des propositions ont été prises en compte.
Il est notamment nécessaire d'améliorer le pilotage médico-économique des établissements. Ainsi, l'administration centrale devrait se mobiliser sur le thème de l'efficience et définir des priorités nationales. Il sera intéressant de suivre le rôle de l'ANAP – l'Agence nationale de l'appui à la performance –, qui s'est fixé dix axes d'action. Un suivi de ces axes avec un bilan de son action serait à surveiller. Je pense, messieurs les co-présidents, que la MECSS s'intéressera à cette question.
Il est souhaitable de diversifier l'origine des directeurs d'établissement, en théorie aujourd'hui les vrais patrons de l'hôpital, mais en réalité sous la surveillance étroite des ARS,…