Madame la secrétaire d'État, monsieur le ministre, je souhaite vous interroger sur la question fondamentale de la formation des médecins et de la visite médicale.
Je prends un exemple d'actualité, sur lequel nous avons interrogé le président du laboratoire Servier hier, lors de son audition. Lors du renouvellement du conseil d'administration de la société française de pharmacologie, le trésorier, un directeur scientifique du laboratoire Servier, avait présenté sa démission ; il est resté à son poste à la demande des administrateurs. Et si ceux-ci le lui avaient demandé, c'est qu'ils pensaient aux bourses de leurs étudiants. Cela veut donc dire que, dès la formation initiale en pharmacologie, on passe par les laboratoires. De la même façon, la formation médicale continue est le plus souvent financée par les laboratoires.
Ma question concerne aussi les réunions régionales périodiques en matière de pharmacologie et de toxicologie. À Toulouse, ces réunions ont lieu le samedi. Il nous est arrivé, avec Mme Lemorton, de nous y retrouver autour du professeur Montastruc. À la fin de la réunion, est offert un pot très frugal.
Dans d'autres régions, on est pris en charge par des laboratoires et l'on passe un week-end entier à la campagne dans une belle résidence !