Monsieur le député, nous avons conscience des difficultés dont font état les pharmaciens d'officine, liées à la maîtrise voulue des dépenses de médicaments.
Certes, il y a aujourd'hui une amorce de restructuration du réseau officinal, mais il reste encore du chemin à parcourir. Une optimisation est nécessaire, tout en préservant le maillage territorial qui est adapté aux besoins de la population.
Vous avez évoqué la question du modèle économique. Des discussions sont en cours avec le ministère pour trouver des réponses aux revendications des organisations professionnelles pour voir comment revaloriser les marges et redéfinir les nouveaux modes de rémunération.
Vous l'avez souligné, monsieur le député, la place du pharmacien a été fortement revalorisée grâce à la loi HPST. Vous déplorez le retard pris dans la publication des décrets. Je suis un peu plus optimiste puisque certains décrets sont en cours de signature : je pense au décret relatif aux pharmaciens correspondants et à celui concernant les préparations des doses à administrer.
S'agissant des pharmaciens référents pour les EHPAD, nous avons beaucoup travaillé sur cette question lorsque j'étais secrétaire d'État chargée des aînés. L'expérimentation des médicaments en cours a été prolongée.