Dans le rapport de l'IGAS, l'affirmation qui m'a le plus marqué – et il y avait le choix en la matière – est que le doute et le principe de précaution, qui doivent normalement bénéficier aux patients, avaient en réalité bénéficié aux laboratoires. Je ne veux plus jamais lire cela ! Ce qui veut dire que l'on doit inverser les choses.
Si nous menons ces réformes, nous ne casserons pas l'attractivité de la France pour l'industrie pharmaceutique. Mais je suis également persuadé qu'il est temps aujourd'hui, même si des progrès importants ont été faits, d'aller jusqu'au bout.
Je sais bien que pour votre part, monsieur Bur, vous avez toujours été très vigilant sur la question du médicament.