Le sujet des prescriptions hors AMM est particulier. Il sera d'ailleurs abordé par le groupe n° 3 des assises du médicament. Nous avons lancé lundi le plan maladies rares ; on sait très bien que, chez certains patients, on est amené à utiliser des médicaments en dehors de leur indication parce qu'il n'y a pas d'alternative thérapeutique.
Le sujet est délicat. L'idée n'est pas d'interdire ces prescriptions mais il faut absolument les encadrer et les soumettre à un protocole, pour garantir toute la sécurité nécessaire aux patients à qui elles sont faites.