Vos préoccupations, j'en conviens, sont tout à fait légitimes. Vous vouliez connaître quelques exemples de mise en oeuvre des propositions faites dans le rapport de Mme Lemorton. Je citerai tout simplement l'éducation thérapeutique, qui est parfaitement organisée et renforcée de jour en jour, puisque, pour certaines pathologies, davantage de professionnels sont impliqués, pour mieux encadrer les malades ; la formation continue et la mise en place du DPC ; le raccourcissement du délai entre les autorisations temporaires d'utilisation et l'autorisation de mise sur le marché, qui sera aussi court que possible, comme il avait été souhaité.
Quant à la question des conflits d'intérêts dans le cabinet du ministre de la santé, tout est parfaitement transparent. Vous avez pu entendre, lire, relire des déclarations très claires sur les liens professionnels passés de membres du cabinet avec tels ou tels industriels. Aujourd'hui, plus personne n'a de lien d'intérêt avec quelque industriel que ce soit. Je ne comprends donc guère le sens de votre question.
Pour ma part, je veux le répéter ici, une fois de plus et de manière très solennelle : j'ai travaillé pendant dix ans, en tant qu'employée, dans l'industrie pharmaceutique, et j'ai, de même, été praticien attaché – statut très spécifique – aux hospices civils de Lyon. De ce point de vue, je me suis montrée très proactive : je n'ai pas attendu l'affaire du Mediator, je n'ai pas agi en réaction à cette affaire, mais, bien avant, il y a plus de deux ans, au moment où je me suis engagée en politique, j'ai publié ma biographie et mon parcours professionnel.