Nous sommes le premier pays en Europe, et le deuxième dans le monde, pour le nombre de psychiatres, mais il manque mille praticiens hospitaliers à plein temps dans le secteur public. Nous avons donc un problème d'organisation, auquel il faut s'attaquer dans le cadre du plan « psychiatrie et santé mentale » en se fixant pour perspective d'aboutir dans les années qui viennent à un plan d'ambition égale à celle des plans « cancer » et « Alzheimer ». En attendant, sans référence au décret, l'amendement n'aurait plus aucune substance et j'y resterais défavorable mais, comme le problème de fond n'est pas contestable, je propose d'y revenir dans le cadre de l'article 88.