Ma question porte sur la suppression du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor de Créteil, dans le Val-de-Marne. Cette décision de suppression, prise par l'agence régionale de l'hospitalisation et l'agence régionale de santé d'Île-de-France, risquerait d'accentuer le déséquilibre d'offre de soins de proximité entre l'Est et l'Ouest franciliens et aurait des conséquences sur la santé publique. Une telle suppression aurait également des conséquences sur l'avenir de la formation et de la recherche et fragiliserait, de fait, le secteur public hospitalier de l'Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Fin 2010, le directoire de l'AP-HP s'est d'ailleurs prononcé défavorablement sur la suppression du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor.
Je voudrais donc savoir, madame la secrétaire d'État, quelles mesures le Gouvernement compte mettre en oeuvre pour soutenir la proposition de mutualisation des deux services d'Henri-Mondor et de la Pitié-Salpêtrière en un institut de cardiologie commun, dont le plateau chirurgical serait conservé sur le site val-de-marnais, comme il a été proposé lors de la conférence de territoire de santé du Val-de-Marne.
Je souhaite également savoir dans quelle mesure le Gouvernement informera et consultera les représentants de la communauté hospitalo-universitaire du CHU Henri-Mondor, de l'agence régionale de santé d'Île-de-France, de la conférence de territoire, de l'AP-HP et de l'ensemble des collectivités parties prenantes du Val-de-Marne, avant toute décision remettant en cause le maintien d'un service de chirurgie cardiaque dans l'Est francilien. Il est en effet fondamental pour le Val-de-Marne que ce département conserve son excellence en matière de santé publique, notamment de chirurgie cardiaque.