Madame la ministre, nombre de nos concitoyens habitant en zone sensible vivent dans l'angoisse parce qu'ils n'ont aucune réponse et n'entrevoient aucune perspective concernant un problème qui les dépasse et les menace, qu'ils s'agisse, en Gironde, des oubliés du Blayais ou, en Vendée, de l'association des victimes de l'inondation de la Faute-sur-mer.
Or Gouverner c'est gérer, pas esquiver. Je vous le dis aujourd'hui avec beaucoup de gravité et de solennité, madame la ministre : si vous ne vous donnez pas les moyens de résoudre ce problème dans l'année, c'est votre responsabilité et celle du Gouvernement qui serait engagée en cas de nouvelle catastrophe, et nous vous demanderions alors d'en répondre. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)