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Intervention de Henri de Raincourt

Réunion du 2 mars 2011 à 15h00
Débat sur les rapports entre la france et le continent africain

Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération :

Les mêmes critères sont appliqués par tous, vous ne pouvez pas les combattre ou les retenir selon que cela vous arrange ou non. Nous nous sommes engagés à atteindre un taux de 0,7 % et nous n'y sommes pas encore, nous le savons très bien.

Nous sommes passés d'une politique d'aide à une politique globale fondée sur le respect mutuel. L'Afrique – qui reçoit 60 % de notre aide – demeure notre priorité. Cet engagement est durable ; nous entendons le maintenir et si possible l'accentuer. La France se distingue des autres grands donateurs qui consacrent en moyenne un tiers de leur aide à l'Afrique. Précisons que nous allouons plus de la moitié de nos subventions à quatorze pays pauvres prioritaires.

S'agissant des aspects sectoriels, nous maintenons le cap afin de favoriser l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement et de réduire la pauvreté. Dans le secteur de la santé, nous allons contribuer à hauteur de 500 millions d'euros additionnels à l'amélioration de la santé maternelle et infantile.

Par ailleurs, la France est le deuxième bailleur du Fonds mondial de lutte contre le sida, avec un versement annuel de 300 millions d'euros qui va être porté à 360 millions d'euros. Si des malversations ont été découvertes dans la gestion de ce fonds, je relève qu'elles ont été détectées par ses propres organismes de contrôle, puis rendues publiques, ce qui témoigne de progrès en matière de transparence.

Aujourd'hui, 7 millions ont déjà été récupérés, et le Fonds est en train de se doter de procédures de contrôle financier encore beaucoup plus rigoureuses.

La France est le premier bailleur dans le secteur de l'éducation et accueille chaque année environ 100 000 étudiants africains. Sur le terrain, l'Agence française de développement consacre plus du tiers de ses dons à l'éducation de base et à la formation professionnelle.

Dans le secteur agricole et de la sécurité alimentaire, nous allons consacrer, entre 2008 et 2012, un milliard d'euros en direction de l'Afrique subsaharienne.

Nous soutenons également l'Afrique en croissance. J'ai mentionné l'initiative du Cap. Je signerai demain, au nom de notre pays, avec les représentants d'Afrique du Sud un document cadre de partenariat – DCP – sur la période 2011-2013 d'un montant d'un milliard d'euros…

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