…et je me demande donc si c'est bien le moment de réduire en Europe les incitations à la production. Et puis, nous serons tous d'accord là-dessus, en raison même de l'évolution prévisible de la démographie en Afrique, il faudra que la production agricole, pour pouvoir nourrir le milliard d'habitants supplémentaires, augmente de 70 %.
En outre, nous révisons et rendons publics nos accords de partenariat de défense en vue d'acter notre changement d'approche : les soldats français ne doivent plus être entraînés dans des conflits internes. Nous avons élargi notre action vers les pays préémergents sans jamais renier nos amitiés traditionnelles. En ce moment même, la visite d'État à Paris du président de l'Afrique du Sud, M. Zuma, concrétise la relation privilégiée que nous entretenons avec ce grand partenaire, dans le cadre de la redéfinition de notre politique étrangère en Afrique sub-saharienne. Monsieur Remiller, vous avez évoqué la question du défi énergétique pour ce pays. Ce sujet va être abordé avec les Sud-Africains dans la perspective de l'offre nucléaire française.