C'est tout de même un signe qui est plutôt positif que négatif. N'en faisons évidemment pas un évènement miraculeux, mais soyons tout de même lucides sur ce point. Voisine, disais-je, l'Afrique alimente quelques-uns des principaux défis pour notre sécurité, que ce soit le terrorisme dans le Sahel, le trafic de drogue, qui est en expansion, ou encore les flux migratoires. Notre ligne stratégique, politique et diplomatique a été clairement affichée, et à plusieurs reprises par les pouvoirs publics, singulièrement par le Premier ministre et par le Président de la République. Elle est, je vous l'affirme, mesdames, messieurs les députés, adaptée aux nouveaux enjeux du continent. Je n'en veux pour preuve que le discours du Cap, en février 2008, dans lequel le Président de la République a fixé les orientations de notre politique africaine ; nous avons refondé notre relation vers un partenariat d'égal à égal, respectueux et décomplexé. Monsieur Lecoq, je tiens à vous assurer que je partage sur ce point ce que vous avez dit.