…ni dans la définition que vous avez donnée de la politique française en matière de coopération, en particulier depuis 2007 et a fortiori en 2011. Je tiens à vous dire que cet ancien modèle, sur lequel vous avez insisté au début de votre intervention, ne correspond plus à la réalité, ni à l'évolution de la société, ni à l'organisation même des rapports qui doivent exister entre les États. C'est pourquoi la France et l'Afrique peuvent redéfinir leurs relations afin de contribuer, dans un monde qui bouge tous les jours, dans ce que l'on appelle la globalisation, à l'émergence d'un monde plus équilibré. J'ai entendu prononcer le mot : « ingérence ». L'heure est non pas à l'ingérence, mais à l'écoute, à l'échange, au partage, sans que nous soyons jamais indifférents aux grandes mutations que connaît le continent. C'est cette approche du Président de la République qui permet un nouvel élan, un nouvel avenir pour la relation franco-africaine. Oui, nous le savons, l'Afrique est notre amie, mais c'est aussi notre voisine, à quatorze kilomètres de nos côtes. L'Europe a donc besoin d'une Afrique forte.