Soyons à leur écoute, voyons avec eux quelles sont leurs priorités, pour que nous puissions mobiliser nos énergies, nos compétences, nos moyens, mais aussi ceux de l'Union européenne, de façon que la transition se déroule le mieux possible, avec en vue l'organisation de l'avenir des peuples concernés.
C'est d'ailleurs la nouvelle vision de la politique africaine de la France. Je regrette que certains orateurs de l'opposition aient une conception ancienne de la façon dont nous agissons. J'y reviendrai.
Christine Lagarde et Laurent Wauquiez se sont rendus à Tunis, et le ministre d'État a indiqué cet après-midi qu'il serait en Égypte samedi et dimanche. La France est présente sur le terrain dans les pays concernés, sans s'imposer, sans avoir la prétention de donner des leçons, mais simplement pour faire part de sa disponibilité, de son sens de l'écoute et de l'appui qu'elle apporte à ces pays.
Voilà ce que je souhaitais dire sur ces événements.
Mesdames et messieurs les députés, la France comme l'Union européenne n'entendent pas rester sans agir. Notre coopération globale s'efforce de soutenir la croissance et l'emploi, d'accompagner les mutations sociales, de renforcer la cohésion.
Les engagements de l'AFD ont presque doublé sur trois ans dans ce secteur géographique.