Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, il y a cinquante ans, les pays africains accédaient à l'indépendance. La France a alors poursuivi une politique africaine où se sont mêlés sans grande cohérence l'aide au développement souvent héritée de la charité, voire de la repentance, mais aussi l'exploitation des ressources minières et énergétiques, le soutien aux régimes autoritaires, la problématique des droits de l'homme, quelquefois même la reconnaissance d'élections truquées.