La libéralisation des échanges peut être mortifère pour l'Afrique. Pourtant, le développement de cette Afrique conditionne en partie – et je réfère aux statistiques citées au début de mon propos – l'avenir du monde et plus particulièrement, pour des raisons historiques et géographiques bien compréhensibles, celui de la France et de l'Union européenne. L'Afrique doit donc se développer d'abord dans le respect de ce qu'elle est, au nom de la diversité culturelle et du respect des différences dont on se prévaut parfois. À la France de l'y aider en accord avec les valeurs humanistes de notre République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)