Le 19 février, à l'initiative de la France, les pays du G20 avaient déjà envoyé un message de soutien et de solidarité à la Tunisie, et également à l'Égypte. Le 22 février, à l'invitation du gouvernement tunisien, accompagnés de Laurent Wauquiez, de Dino Cinieri et de vous-même, nous nous sommes rendus en Tunisie où nous avons rencontré l'ensemble des membres du gouvernement, ainsi qu'un certain nombre des représentants de la communauté d'affaire française. Nous y allions pour affirmer notre soutien à la Tunisie.
Je rappelle que la Tunisie entretient avec la France une relation à la fois politique, économique, financière et touristique, puisque ce pays en est le premier partenaire économique : importations, exportations, tourisme, investissements directs étrangers, et aides, bien sûr.
Nous nous y sommes rendus avec le directeur de l'Agence française pour le développement, et nous avons réaffirmé, à cette occasion, notre détermination à maintenir et éventuellement à augmenter le volume des aides que la France consent.
Par ailleurs, nous avons réaffirmé notre détermination à travailler en coordination avec la Banque africaine de développement, la Banque européenne d'investissement et la Banque mondiale pour soutenir les efforts de la Tunisie dans son évolution, et la transformation profonde qui affecte ce pays et le peuple tunisien.
Au-delà de ce soutien, que nous avons réaffirmé, nous avons également indiqué que nous respecterions les accords d'immigration circulaire qui avaient été mis en place par Brice Hortefeux, auquel je souhaite rendre hommage à cette occasion.
Dans les domaines économique et touristique, dans le domaine de l'immigration, la parole donnée par la France sera tenue. Un soutien sera accordé pour aller au-delà, notamment en matière touristique ; ainsi nous avons engagé un partenariat avec certains grands voyagistes pour qu'ils relancent les séjours en Tunisie. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)