Je vous remercie, monsieur Diefenbacher, de vous investir sur ces sujets et je partage votre constat.
S'agissant de la masse salariale, le Gouvernement s'efforce – cela a fait l'objet d'ailleurs de débats politiques – de la contenir de la manière la plus rigoureuse possible en partant d'un principe : la déclinaison de la révision générale des politiques publiques. Cent mille emplois, rappelons-le ont été supprimés depuis 2007, et la deuxième vague de RGPP vise à supprimer 100 000 autres postes sur le seul État. En 2013, nous serons ainsi revenus au niveau de fonctionnaires que nous connaissions en 1990.
Par ailleurs, les années 2009 et 2010 ont été marquées par une diminution inattendue et de grande ampleur du nombre de départs à la retraite : 15 000 de moins, soit une baisse de 12 % par rapport à ce qui était initialement prévu. Est-ce la conséquence de la crise ? Est-ce la réforme des retraites qui a conduit certains agents à ne pas faire valoir leurs droits à la retraite cette année-là ? Toujours est-il que cela n'a pas été sans effets sur la masse salariale. Un certain nombre d'éléments nous permettent cependant de considérer que ce qui ne s'est pas produit l'an dernier interviendra cette année ou la suivante : au final, nous parviendrons sur une période triennale à atteindre nos objectifs, et donc à contenir la masse salariale.