Ma deuxième question porte sur les dépenses d'intervention, qui, en 2008 et 2009, ont sensiblement augmenté par rapport aux prévisions – de 1,5 à 2 milliards d'euros – pour deux ensembles de missions : « Travail et emploi », d'une part, et « Solidarité », de l'autre. Ces deux missions n'ont été équilibrées que grâce à des économies sur les intérêts de la dette, ce qui peut sembler assez paradoxal et qui, en tout cas, ne se reproduira pas en 2011. Comment maîtriser les dépenses d'intervention ?
Monsieur le président, je sollicite de votre bienveillance la possibilité de poser une troisième question, qui s'adresse en particulier au Premier président. Comment pourrait-on mieux remédier à ce qui risque de devenir une ligne de fuite des comptes publics locaux – puisque nous travaillons également sur ceux-ci, et non seulement sur ceux de l'État et de la sécurité sociale ? Je veux parler de l'endettement des collectivités locales. À un moment où l'on parle beaucoup d'emprunts toxiques, comment, sans imposer des normes, mieux responsabiliser les banquiers, voire les collectivités elles-mêmes ?