Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Robert Lecou

Réunion du 1er mars 2011 à 15h00
Questions au gouvernement — Crise de la viticulture

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobert Lecou :

Ma question s'adresse à M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire.

L'agriculture française – et avec elle, le secteur agro-alimentaire – est l'un des atouts majeurs de notre pays. Outre l'autosuffisance alimentaire qu'assure l'agriculture, outre l'entretien et l'aménagement de l'espace que permettent les agriculteurs, ce secteur de l'économie française est un poids lourd des exportations françaises dont il représente à lui seul 13 %.

Le solde exportations-importations de la France fait apparaître au premier rang l'aéronautique et au deuxième rang les boissons.

L'agriculture et la viticulture sont donc de précieux atouts pour la France. Heureusement même qu'elles offrent leur dynamisme à notre balance commerciale.

II faut donc défendre notre agriculture et notre viticulture. Vous vous y employez, monsieur le ministre : durant votre déplacement dans l'Hérault le 31 janvier dernier, vous avez su, lors d'une table ronde publique, être à l'écoute de la filière viti-vinicole et exprimer votre engagement en sa faveur.

Pour autant, alors que la consommation du vin augmente dans le monde et que de nouveaux pays arrivent sur le marché, la restructuration et la révolution qualitative de certaines régions, comme celle du Languedoc-Roussillon, sont loin d'avoir réglé les problèmes des viticulteurs.

Ceux-ci sont inquiets, notamment face au risque de suppression des droits de plantation, qui aura pour conséquence un développement anarchique du vignoble et un démantèlement des exploitations familiales.

Vous l'avez affirmé, monsieur le ministre, lors de votre venue dans l'Hérault, la viticulture française doit continuer à être créatrice de richesses, et il ne sera pas possible d'y parvenir sans une agriculture régulée.

Il est donc nécessaire de maintenir ce régime des droits de plantation au-delà de 2016 pour l'ensemble des États membres. C'est vital.

Je vous remercie donc, monsieur le ministre, de bien vouloir nous informer de l'action menée par le Gouvernement sur ce dossier, et du calendrier des négociations. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion