Ma question s'adresse à M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes.
On croyait la forteresse libyenne inébranlable. Le régime en place apparaissait solide face au vent de libération qui souffle dans plusieurs pays arabes. Or il n'en est rien : depuis plusieurs semaines, le pouvoir libyen vacille à son tour. Avec un cynisme absolu, il fait tirer sur la foule, sur ses propres concitoyens.
Face à ce drame, la France a été à l'initiative de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression.
La France a été la première à rapatrier ses ressortissants.
La France est, aujourd'hui même, la première à envoyer une mission humanitaire pour secourir le peuple libyen.
La France est aux côtés des peuples arabes libérés, des territoires libérés.
La France est respectée dans le monde. Ceux qui disent le contraire sont dans l'erreur et dans l'outrance ; ils méconnaissent le sens de l'intérêt général.
Monsieur le ministre d'État, pouvez-vous réaffirmer l'engagement de la France aux côtés du peuple libyen ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)