Ma question s'adresse à Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, et concerne les infirmières des Hospices Civils de Lyon.
La suppression d'une prime d'heures supplémentaires de nuit pénalise ces infirmières et dévalorise leur travail de nuit, puisqu'il n'est plus question d'en reconnaître la spécificité ni de compenser sa pénibilité.
Après trente-cinq années d'application, cette prime disparaît sans contrepartie, ce qui constitue un véritable couperet salarial puisqu'elle représentait l'équivalent d'un mois de salaire. Or les Hospices Civils de Lyon ont grand-peine, depuis plusieurs années, à trouver des infirmières pour le travail de nuit.
Quelle alternative propose le Gouvernement ? Quelle solution envisage-t-il pour réparer le préjudice subi par les infirmières en termes de pouvoir d'achat, puisque le travail de nuit était rémunéré 9 euros de plus ?
La Cour des comptes a déclaré cette prime illégale, malgré ses trente-cinq années d'existence. Mais sa suppression place les infirmières dans une situation aberrante et remet en question, d'une certaine manière, l'avenir de ce métier.