Je vous répondrai que le Président de la République fait et fera ce qu'il dit.
Vous nous reprochez aussi une politique économique que vous jugez injuste. (« Quinze milliards d'euros de cadeaux fiscaux ! » sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Cette politique économique, monsieur Ayrault, est fondée sur un diagnostic assez peu discutable : depuis 33 ans, aucun budget en équilibre n'a été présenté au Parlement. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Depuis 1980, la dette de l'État a été multipliée par dix. Nous pensons qu'il faut rompre avec cette logique et il me semble que nous pourrions au moins nous rassembler sur cet objectif. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Pour rompre avec cette logique, nous avons défini une stratégie, dont la première étape consiste à aller à la recherche de la croissance en libérant le travail, comme je l'ai déjà dit, mais aussi en misant sur la recherche et l'innovation. La priorité principale, pour ne pas dire la seule priorité du budget que vous allez discuter dans quelques jours,…