Je souhaite attirer l'attention du Gouvernement sur l'impérieuse nécessité de reconstruire le commissariat de Boulogne-Billancourt, ville de 113 000 habitants, et du district regroupant les neuf villes voisines.
Hébergés gratuitement dans un ancien collège municipal, ses locaux ne sont depuis longtemps plus adaptés au bon fonctionnement d'un service de police comprenant environ soixante-dix fonctionnaires travaillant en brigade, en roulement, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ainsi, le 29 janvier 2008, en réponse à une première question orale sans débat à l'Assemblée nationale, la ministre de l'intérieur de l'époque avait confirmé son accord pour la construction d'un nouveau commissariat sur un terrain appartenant à la ville et jouxtant les locaux actuels. Depuis, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a dénoncé lors de sa visite sur place, le 16 octobre 2008, des « conditions d'hygiène indignes pour les personnes placées en garde à vue et celles placées en dégrisement ».
Les études de programmation pour un équipement de 2 200 mètres carrés ont été menées par les services de la préfecture de police et de la préfecture des Hauts-de-Seine. Le projet est soutenu par le conseil général et la ville de Boulogne-Billancourt qui, rappelons-le, s'est engagée à céder gratuitement le terrain.
Compte tenu de cette unanimité et des conditions favorables pour le ministère de l'intérieur, je souhaiterais connaître le calendrier prévu pour cette reconstruction.