Monsieur le ministre, le monde rural et agricole vit un paradoxe. D'un côté, la nation adapte son appareil législatif à l'augmentation de l'espérance de vie et au meilleur état de santé de nos compatriotes ; de l'autre, les mesures agro-environnementales, qui concernent des exploitants qui s'engagent à maintenir durant cinq années l'état sanitaire des sols, notamment des prairies et des zones herbacées, n'ont pas changé : on empêche les exploitants agricoles de signer ces contrats après l'âge de soixante ans.
Ne serait-il pas plus raisonnable de laisser ces exploitants continuer à travailler au-delà de soixante ans ? Un exploitant peut d'ailleurs signer une telle mesure juste avant son soixantième anniversaire, et continuer ainsi à travailler au-delà de soixante ans.