Une de vos études montre que l'évasion fiscale touche d'abord les pays pauvres ou émergents. À quel montant considérez-vous qu'elle s'élève en France, sachant que les chiffres de Bercy sont très différents de ceux de la Commission européenne ?
Sans dénoncer explicitement la RGPP, le représentant du SNUI a insisté sur la nécessité de disposer en nombre suffisant de personnels très qualifiés pour détecter des mécanismes de fraude et d'évasion de plus en plus sophistiqués. Peut-il nous en dire plus ?
On l'a vu récemment avec l'administration de la justice : on ne peut se contenter de dénoncer les défaillances de l'organisation des pouvoirs publics si on ne donne pas les moyens permettant d'atteindre les objectifs assignés. Les outils existent ; encore faut-il que le pouvoir politique joue son rôle !
Enfin, la presse a rapporté il y a quelques mois qu'une cellule rattachée au cabinet du ministre du budget avait pour mission d'examiner la situation de gros contribuables. Puis on nous a dit que cette cellule n'existait plus. Qu'en est-il en réalité ? Existe-t-il dans notre pays un moyen de négocier son impôt lorsque l'on est très riche ?