Nous avons voté un amendement extrêmement important pour les résidences de tourisme, mais pensons aussi à l'hôtellerie indépendante et aux centres de vacances. Cela représente 600 000 chambres en France, et nous en perdons actuellement une par jour. Si nous appliquons les normes de sécurité et les normes relatives au handicap telles qu'elles ont été conçues, sans les faire évoluer, nous devrions passer à trois chambres perdues chaque jour. C'est donc une question extrêmement sérieuse.
Si nous ne faisons rien, nous irons droit dans le mur et la France perdra des capacités hôtelières. Première destination touristique au monde, elle reculera au classement et nous perdrons de l'emploi partout, notamment en milieu rural, où les hôtels sont anciens et difficilement adaptables.
Face à une telle situation, nous pourrions demander des dérogations, mais nous demandons simplement des mesures de substitution. Dans certains cas, il n'y a pas d'autre choix possible, sous peine de devoir fermer l'établissement.
Ces mesures seront soumises à l'accord du préfet après avis de la commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité. Nous demandons aussi que le groupe de dialogue prévu par les textes, et qui n'a pas fonctionné sur ce point, soit réactivé de façon à les préciser.
C'est un dispositif très encadré, très raisonnable, indispensable pour sauver l'hôtellerie française.