Or, la question du handicap, c'est aussi celle du handicap sensoriel, celle du handicap mental, sans même parler de celle du handicap psychique. Se laisser enfermer dans un aspect partiel de la question, c'est se priver de cette intelligence collective dont parle si bien Roselyne Bachelot et que vient d'évoquer le président Méhaignerie, c'est se priver du confort d'usage nécessaire, qui est l'esprit de la loi du 11 février 2005. À la veille du débat sur la dépendance et sur la capacité de notre société à maintenir à ses aînés des conditions de vie ordinaires, il y aurait quelque ironie à renoncer à ce principe.
Le débat est possible. L'article 14 bis, qui nous vient du Sénat, propose un équilibre intéressant, car il permet la réflexion,…