Ne me poussez pas dans mes derniers retranchements, madame Poursinoff ! Je vais parler clair : il faut que l'État puisse se prémunir contre certaines dérives, et notamment contre la tentation de faire supporter par l'AAH – prestation entièrement financée par l'État – des bénéficiaires qui n'en relèvent pas.
Tous ceux qui ont participé à ce type de commission, qu'ils soient gestionnaires départementaux ou gestionnaires de prestations sociales, savent que de telles dérives existent, et l'État doit pouvoir s'en garder. S'il n'est plus décisionnaire majoritaire dans l'attribution des allocations, il faut qu'il puisse faire appel. C'est ce dont nous discutons avec les associations.