Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie.
En 2010 : fortes hausses des prix du gaz, de l'électricité, du fuel, de l'essence, des loyers. Début 2011 nouvelles hausses en perspective : transports, énergie, assurances, dépenses de santé et produits alimentaires.
Toutes ces augmentations portent sur des dépenses incompressibles pour les ménages. Elles pénalisent évidemment les plus défavorisés et, de plus en plus, les classes moyennes. Les familles ne supportent plus cette précarité financière. Pour beaucoup d'entre elles, la coupe est pleine.
Rien ne compense ces hausses de prix. Aucun coup de pouce significatif n'a été donné au SMIC, ni à l'augmentation des salaires, la plus faible depuis dix ans. Les plus fragiles et les classes moyennes s'enlisent dans la chute de leur pouvoir d'achat. L'ascenseur social est vraiment tombé en panne, cette fois.
De plus, vous avez ajouté plus de vingt nouvelles taxes depuis trois ans (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC) et le Président Sarkozy n'a pas rejeté le principe de la TVA sociale. Sans doute repousse-t-il le débat après 2012.
Alors, comment allez-vous enrayer la paupérisation des plus fragiles et des classes moyennes ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur de nombreux bancs du groupe GDR.)