Je partage en grande partie l'avis de Jean Michel. Au sein de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, l'influence américaine se fait sentir dans les moindres détails, par exemple quand il s'agit d'élire des rapporteurs ou des présidents de commissions, c'est-à-dire en fait de détenir le pouvoir. Cependant, le travail des commissions n'est pas sans intérêt. On y rencontre des spécialistes travaillant sur divers sujets qui intéressent la planète : réchauffement climatique, approvisionnement énergétique, argent sale. Des visites intéressantes sont organisées sur le terrain. Par exemple, en Norvège, dont le sous-sol contient d'importantes ressources, nous avons visité les installations des groupes pétroliers et gaziers, qui investissent dans la recherche d'énergies nouvelles. J'ai ainsi été amené à visiter une centrale osmotique, où, de manière expérimentale, on cherche à tirer de l'énergie de la différence de densité entre eau de mer et eau douce en les mettant en contact par l'intermédiaire d'une membrane. Pour l'instant, il s'agit surtout d'une curiosité.