Les tentatives de réflexion que j'ai faites à ce sujet n'aboutissaient pas à une solution satisfaisante. À Marc Le Fur qui demande ce qu'est une dérogation, je lui réponds : en voilà une, bien sensible et bien claire.
À M. Le Déaut, je n'ai pas caché que l'interdiction avec dérogations portait à la fois sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires parce que je ne voyais pas comment distinguer l'un des autres, en particulier au cours des premières heures de la vie. Il n'y a aucune ambiguïté de ma part. Effectivement, l'interdiction est globale avec des dérogations.
Cher Marc Le Fur, l'objectif n'est pas d'anesthésier qui que ce soit, mais de dire clairement que nous souhaitons favoriser la recherche médicale tout en veillant au respect de la dignité due à l'embryon humain. Je pense que c'est conciliable. De ce côté-ci de l'hémicycle, il n'a jamais été dit qu'il fallait autoriser la recherche en sacrifiant la dignité humaine. De ce côté-là, il n'a jamais été demandé d'imposer une interdiction totale – en tout cas je l'espère.