J'avais déposé deux amendements, dont l'un visait à porter à six le nombre, car cela me semblait mieux que trois, mais c'était vraiment la mort dans l'âme ! Le second, surtout, tendait à la suppression du nombre car je pense qu'il faut laisser aux biologistes et aux gynécologues-obstétriciens le soin d'apprécier le nombre d'ovocytes à inséminer, en fonction de la technique choisie lors de la FIV, tout en leur demandant de poursuivre l'objectif de réduction du nombre d'embryons congelés, puisqu'ils ont la possibilité de congeler les ovocytes.
En revanche, j'avoue que, si je souscris à l'idée générale – je comprends tout à fait les arguments qui viennent d'être brillamment développés par M. le ministre et par le rapporteur –, je ne vois pas bien la différence entre la rédaction de mon amendement n° 169 et celle proposée par le rapporteur de la commission spéciale.