Dans un autre domaine, celui du don d'organes, du don entre vifs, qu'il s'agisse de son élargissement ou autre, nous avons cherché comment non pas rendre ou rémunérer un rein, par exemple, mais récompenser celui qui a généreusement apporté une vie par un don de lui. Nous avons évoqué, et nous l'évoquerons peut-être à nouveau, la reconnaissance de la nation. Nous avons aussi envisagé la possibilité d'une prise en charge médicale de toute pathologie qui résulterait d'un don d'organe. Ne sommes-nous pas, ici, dans la même démarche ? Nous prenons en charge les éléments afin de compenser médicalement toute pathologie pouvant résulter d'un tel don.
Il ne s'agit donc pas, dans ce cas, de troc et l'argumentaire développé par M. le ministre – qui n'a d'ailleurs pas employé le terme « troc » – me paraît assez valable, si l'on a une vision quelque peu narcissique, pour l'homme, mais ne tient en aucun cas pour la femme.