Notre réflexion se fondant sur l'idée que la commercialisation de l'humain est interdite, nous avons recherché d'autres solutions. Dans le même temps, nous avons constaté que, pour des raisons évidentes, le don d'ovocytes présente quelques inconvénients et un petit risque. Nous savons ainsi qu'il est moins riche en gamètes que le don de spermatozoïdes.
Pour pallier cet inconvénient, nous avons donc envisagé deux solutions.
La première est l'innovation technologique. La congélation ultrarapide des ovocytes permet en effet de ne plus utiliser uniquement un ovocyte frais en période instable mais aussi d'utiliser des ovocytes lorsqu'on le souhaite, comme les spermatozoïdes mis en paillettes et congelés.
Avoir désormais des ovocytes à utiliser lorsqu'on le souhaite permet de conjuguer plus sûrement fécondation, embryon et nidation. Cela conduit à une diminution considérable du nombre d'embryons surnuméraires, ce qui est, aux yeux de tous, un élément extrêmement positif. En effet, dès lors que l'on pourra utiliser ovocytes et spermatozoïdes lorsqu'on le souhaitera, le nombre d'embryons ne sera plus disproportionné par rapport aux besoins réels de fécondation et au nombre d'enfants voulus.
Deuxième point, c'est un fait social, les femmes françaises procréent en moyenne autour de trente ans. Aussi, dire que les ovocytes ne peuvent être utilisés qu'après que le donneur a déjà eu un enfant fait que l'on se procure des ovocytes – pardonnez-moi d'utiliser des termes qui n'ont de valeur que biologique – de moindre qualité puisqu'ils sont recueillis sur des femmes ayant passé la trentaine. On se priverait ainsi d'ovocytes de meilleure qualité…